La dépendance de la personne handicapée mentale ou/et autiste augmente généralement avec l’âge.
Le vieillissement s’accompagne souvent d’un isolement affectif : la diminution des visites, la disparition d’êtres chers, d’attachement…
A ces problèmes, s’ajoutent des préoccupations spécifiques aux parents. L’angoisse de mort, fréquente dans une population « ordinaire » est remplacée chez les parents de personnes handicapées par l’angoisse de laisser leur enfant privé de la relation affective qu’ils exerçaient de leur vivant. Et la fratrie, quelle place a-t-elle?
Nous vous proposons de découvrir les diapositives de la Conférence-débat de Céline Aubry, psychologue, que nous publions avec son autorisation.
« Le vieillissement des personnes avec autisme »
Cliquer pour lire : FORUM VIEILLISSEMENT – Fev 2016
Ce document précise la notion de vieillissement appliquée aux personnes en situation de handicap et donne des pistes pour mieux surveiller les « évolutions » qui vont permettre de constater que la personne rencontre des changements dans son quotidien, parfois dès la quarantaine, mais aussi savoir anticiper ces changements.
Des solutions sont à inventer ou à développer pour mieux accompagner ces personnes et les premiers balbutiements se font entendre sur cette question, comme en témoignent ces textes associatifs ou officiels suivants:
http://www.unapei.org/IMG/pdf/AvanceeEnAge.pdf
http://www.obs-professionsolidaires.fr/attached_file/componentId/kmelia283/attachmentId/30106/lang/fr/name/Vieillissement%20des%20personnes%20handicapees.pdf http://documentation.ehesp.fr/memoires/2004/cafdes/cholat.pdf
http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21082_1.pdf
http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/RM2013-163P_Avancee_en_ages_des_PH__TOME_II_DEF.pdf
Au-delà de la réflexion, on sait qu’il existe déjà ici ou là des expériences d’accompagnement spécifique de personnes handicapées mentales soit au sein des établissements où elles ont vécu, soit à l’intérieur d’EPHAD. Toutes les situations sont à envisager et les expériences restent à partager. Ceci fera l’objet d’articles ultérieurs qui témoigneront de ce qui existe déjà et qui permettront de compléter et développer plus concrètement une réflexion qui pour l’instant reste trop souvent théorique.
Nous apportons une précision sur l’AAH à partir de 60 ans pour les personnes ayant une invalidité d’au moins 80 % : Elles vont pouvoir conserver l’AAH (C’est le cas de toutes les personnes porteuses du syndrome d’Angelman à l’âge adulte).
Extraits :
- avoir au moins 20 ans (ou plus de 16 ans si le jeune n’ouvre plus droit aux allocations familiales) ;
- présenter une incapacité permanente d’au moins 80 %. L’AAH est également ouverte aux adultes ayant un taux d’incapacité compris entre 50 et 80 %, si le demandeur est âgé de moins de 60 ans et que la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) considère, compte tenu de son handicap, qu’il fait face à une restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE). Cette appréciation se fait dans les conditions précisées par l’article D. 821-1-2 du code de la Sécurité sociale ; sur l’appréciation de cette condition, on pourra utilement se reporter aux précisions fournies par la circulaire DGCS/SD1 n° 2011-413 du 27 octobre 2011 ;
- ne pas pouvoir prétendre à une retraite, une pension d’invalidité ou une rente d’accident du travail d’un montant au moins égal à celui de l’AAH (à l’exclusion de la majoration pour aide d’une tierce personne) …
op – ac -février 2016