Syndrome Angelman France, via Musiques en Têtes, a participé au financement du projet de recherche :
Mise au point d’une puce à ADN dédiée de la région 15q11-12 pour identifier les délétions
intragéniques et du centre de l’empreinte afin d’améliorer le diagnostic moléculaire et le conseil
génétique dans le syndrome d’Angelman
o-o-o-o-o
Travail réalisé par Nathalie Kuziner sous la direction du Professeur Anne Moncla dans le laboratoire de Génétique Chromosomique du département de génétique médicale CHU Timone Enfants –Marseille
Objet de l’étude :
Grace à cette technique la recherche génétique donnera la possibilité :
– de déceler les délétions du centre de l’empreinte. Dans ce cas, une enquête parentale sera absolument nécessaire. Si elle est héritée d’un parent, le risque pour un nouvel enfant est de 50%. Une enquête familiale étendue sera également indispensable.
– de déceler les délétions intragéniques d’UBE3A dont on peut estimer que 10% des patients présentent. Dans cette situation, il est également nécessaire de rechercher si elle est héritée et d’élargir l’enquête aux apparentés. Le caractère hérité donne un risque de 50%.
Cette puce dédiée permettra de déceler également les anomalies moléculaires plus fréquentes :
– délétions classique de la région 15q11-q12
– disomie monoparentale du chromosome 15
Ceci permettra d’envisager une modification de la stratégie de diagnostic moléculaire dans les deux maladies rares, à savoir :
- analyse en puce dédiée, pour l’identification de
-
- délétion classique 15q11-q12
- disomie monoparentale du chromosome 15
- délétion intragénique d’UBE3A
- délétion du centre de l’empreinte
- délétion rare des sno-rnas
- seul restera dans le cas du Syndrome d’Angelman, pour lequel aucune anomalie n’est décelée, une recherche de mutation ponctuelle sera envisagée.
L’élaboration de ce nouvel outil diagnostique permettra la recherche des anomalies moléculaires diverse et complexes de ces deux Syndromes en une seule analyse.
Le conseil génétique sera grandement amélioré et les situations de risque de récurrences au sein des familles pourront ainsi être clairement identifiées.
Résultats de l’étude :
L’utilisation d’une puce dédiée de la région 15q11-q12 en complément de l’approche classique (étude de la méthylation et séquençage du gène UBE3A) améliore significativement le conseil génétique des familles de patients atteints de syndrome d’Angelman.
Cette approche ne peut cependant être utilisée qu’après une évaluation par un centre de référence pour évaluer la pertinence du diagnostic.
op – janv 2016